- EAN13
- 9782840161882
- ISBN
- 978-2-84016-188-2
- Éditeur
- PARIS OUEST
- Date de publication
- 20/08/2014
- Collection
- ESSAIS ET CONFE
- Nombre de pages
- 78
- Dimensions
- 19,9 x 13,2 x 0,7 cm
- Poids
- 104 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La mésologie, pourquoi et pour quoi faire ?
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Paris Ouest
Essais Et Confe
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Définie en 1848 comme science des milieux,
la mésologie est née des travaux d’un disciple d’Auguste Comte, le médecin Charles Robin. Sous l’influence de la phénoménologie, elle a été refondée sur d’autres bases au xxe siècle par le naturaliste Jakob von Uexküll – précurseur de l’éthologie et de la biosémiotique – et par le philosophe Tetsurô Watsuji.
Tous deux – Uexküll au niveau du vivant en général, Watsuji à celui de l’humain en particulier – introduisent un double principe : d’une part, dans sa relation à l’environnement, l’être n’est pas un objet, mais un sujet qui interprète activement l’environnement pour en élaborer son milieu propre ; d’autre part, le milieu ne doit pas être confondu avec le donné brut de l’environnement. L’environnement fait l’objet de l’écologie, le milieu celui de la mésologie.
Il y a urgence à réembrayer rationnellement l’existence humaine à l’environnement. À force de s’abstraire du monde-objet qu’il s’est donné par le dualisme, le sujet moderne en vient à risquer de se supprimer lui-même. Il a commencé à le faire en ravageant l’environnement qui fonde son propre milieu. Sans mésologie, notre glorieux Anthropocène pourrait bien être bref…
Tous deux – Uexküll au niveau du vivant en général, Watsuji à celui de l’humain en particulier – introduisent un double principe : d’une part, dans sa relation à l’environnement, l’être n’est pas un objet, mais un sujet qui interprète activement l’environnement pour en élaborer son milieu propre ; d’autre part, le milieu ne doit pas être confondu avec le donné brut de l’environnement. L’environnement fait l’objet de l’écologie, le milieu celui de la mésologie.
Il y a urgence à réembrayer rationnellement l’existence humaine à l’environnement. À force de s’abstraire du monde-objet qu’il s’est donné par le dualisme, le sujet moderne en vient à risquer de se supprimer lui-même. Il a commencé à le faire en ravageant l’environnement qui fonde son propre milieu. Sans mésologie, notre glorieux Anthropocène pourrait bien être bref…
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