- EAN13
- 9782864602095
- ISBN
- 978-2-86460-209-5
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 1994
- Collection
- Collection Études anglaises
- Séries
- Rabelais restitué (3)
- Nombre de pages
- 630
- Dimensions
- 24 x 16 x 3,6 cm
- Poids
- 974 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Tome 1, Du prologue au chapitre XXVIII - Rabelais restitué. III - Tiers Livre
Tome 1 : du prologue au chapitre XXVIII
De Marc Berlioz
Klincksieck
Collection Études anglaises
Offres
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Vendu par Librairie Graine de livres Baume Les Dames68.00
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2, du chapitre XXV à la fin, Rabelais restitué. II - Gargantua, Tome 2 : du chapitre XXV à la finMarc BerliozKlincksieck
En 1979 paraissait le premier volume du Rabelais Restitu: l'tude consacre au Pantagruel; en 1985, le tome 1 (du prologue au chapitre XXIV) et en 1990 le tome 2 (du chapitre XXV la fin) de l'tude consacre au Tiers Livre, il est donc connu des Rabelaisants que Marc Berlioz a l'audace insense de s'opposer ouvertement aux glossateurs qui enferment Rabelais dans une interprtation difie la mesure de leur incuriosit, de leur incomptence ou de leurs prjugs, ces glossateurs fussent-ils considrs comme les plus minents. Il s'oppose eux sans retenue et sans les euphmismes d'usage, riant de leurs bvues non pas parce que ce sont des bvues (il en commet aussi) mais parce qu'elles sont nonces d'un ton premptoire; d'o les traditionnelles petites reprsailles couillonniformes, parfaitement vaines.
Car l'important reste pour lui qu'on reconsidre, qu'on rexamine encore et encore un texte que l'on croit avoir si bien et si totalement compris que certains n'hsitent pas, en fin de carrire surtout, produire des vues d'ensemble, des Rabelais, des Franois Rabelais qui ne font que reprendre les erreurs d'interprtation les mieux mitonnes sans laisser place la moindre remise en question.
Or cette prsente tude du Tiers Livre le dmontre une fois de plus: chaque chapitre se rvlent des intentions de Rabelais souvent fort loignes de celles qu'on tient pour intangibles attendu qu'elles sont celles de la vue conventionnelle qui tire, comme on sait, toute son autorit de l'inlassable rptition. Marc Berlioz n'a cure de la convention; il rinterprte, dgageant l'intention qui lui parat la plus plausible, la mieux fonde, sans toutefois prtendre rien donner qui soit dfinitif, incitant au contraire chacun vrifier, juger, discuter, reprenant frquemment son compte la formule qu'emploie Panurge: Cela, sauf meilleur jugement, toujours.
Comme les prcdentes, cette tude du Tiers Livre montre l'vidence que l'on a grand tort, d'abord de tenir pour fige la comprhension du texte de Rabelais; ensuite de prendre pour guide tel mandarin qui donne ses propres limites la comprhension de ce texte, limites dans lesquelles reste servilement chacun des sous-mandarins qu'il rgit. C'est une libre dcouverte, une rflexion personnelle, ventuellement un prolongement, voire une contestation que Marc Berlioz convie son lecteur.
Car l'important reste pour lui qu'on reconsidre, qu'on rexamine encore et encore un texte que l'on croit avoir si bien et si totalement compris que certains n'hsitent pas, en fin de carrire surtout, produire des vues d'ensemble, des Rabelais, des Franois Rabelais qui ne font que reprendre les erreurs d'interprtation les mieux mitonnes sans laisser place la moindre remise en question.
Or cette prsente tude du Tiers Livre le dmontre une fois de plus: chaque chapitre se rvlent des intentions de Rabelais souvent fort loignes de celles qu'on tient pour intangibles attendu qu'elles sont celles de la vue conventionnelle qui tire, comme on sait, toute son autorit de l'inlassable rptition. Marc Berlioz n'a cure de la convention; il rinterprte, dgageant l'intention qui lui parat la plus plausible, la mieux fonde, sans toutefois prtendre rien donner qui soit dfinitif, incitant au contraire chacun vrifier, juger, discuter, reprenant frquemment son compte la formule qu'emploie Panurge: Cela, sauf meilleur jugement, toujours.
Comme les prcdentes, cette tude du Tiers Livre montre l'vidence que l'on a grand tort, d'abord de tenir pour fige la comprhension du texte de Rabelais; ensuite de prendre pour guide tel mandarin qui donne ses propres limites la comprhension de ce texte, limites dans lesquelles reste servilement chacun des sous-mandarins qu'il rgit. C'est une libre dcouverte, une rflexion personnelle, ventuellement un prolongement, voire une contestation que Marc Berlioz convie son lecteur.
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